Hello :-)

Ce soir un billet un peu spécial puisqu’il s’agit de la retranscription d’un de mes articles dans l’Ingenews (le journal de l’ESEO). Toutes les trois semaines environ j’y écris une petite chronique à propos des nouvelles technologies. Ce soir on sort donc du cadre “purement design” pour explorer le monde des technologies au sens large.

Bonne lecture :-)

********

Il y a quelques années naissait un des premiers géants de la musique en ligne : Deezer.

Fidèle de la première heure, je suis resté attaché à ce service un très long moment… Et puis un jour les choses se sont gâtées, les majors s’en sont mêlées et les investisseurs ont voulu bâtir un « vrai » business modèle. Ainsi, le Deezer que je connaissais et qui reposait à l’origine sur l’entière gratuité de l’écoute c’est effondré. Progressivement  l’écoute a été limitée pour finalement être restreinte à quelques heures (et que dire des publicités racoleuses entre les morceaux…).

Bref, autant vous dire que j’ai vite quitté le navire. Spotify me tendant les bras, j’ai donc plongé corps et âme dans cette nouvelle plateforme pleine de promesses. Nouvelle désillusion hélas,  le service initialement gratuit ayant été lui aussi restreint quelques mois plus tard.

Une fois de plus je pliais donc baguages, femmes et enfants direction Grooveshark (dont le nom est très proche de la baie des pirates … Une coïncidence ?) et surtout Soundclound ! Une vraie mine si vous aimez les musiques électronique.
Une fonctionnalité me manquait cependant, la gestion des playlists. Ainsi, après avoir interrogé mon ami Google j’ai trouvé exactement ce qui me fallait : My cloud Player.

Cette plateforme en ligne fonctionne grâce à l’API de Soundcloud et fait office de véritable player de musique embarqué. Une fois sur le site vous  pouvez donc sauvegarder votre musique dans différentes playlists, écouter celles des autres et faire des recherches par thèmes !

Petit aperçu de l’interface

Changeons complètement de sujet à présent et tournons-nous vers nos amis britanniques. De doux dingues se sont en effet amusés à rebooter le plus vieil ordinateur au monde. ! Baptisé Wolverhampton Instrument for Teaching Computing from Harwell, cet ordinateur a été mis en service en 1951 pour principalement aider la recherche atomique. Il met entre 5 et 10 secondes pour multiplier deux nombres. Autant dire qu’à coté de votre iBidule, cet ordinateur fait office de boite de conserve… Voir même de très grosse boite de conserve (12 tonnes sur la balance c’est pas rien !).

Et puis, on  termine cette chronique avec ce qui s’apparente vraisemblablement au futur du T-shirt connecté. Commercialisé par Cutecircuit et Ballantine’s l’objectif du TshirtOS est de pouvoir afficher en temps réel de l’information. Flux twitter, posts Facebook, photos et vidéos pourront ainsi être diffusés facilement. Si l’ensemble n’est encore actuellement qu’à l’état de prototype il semblerait que dans les mois à venir de nouveaux modèles plus aboutit soient présentés… Affaires à suivre donc ;-)

Sources pour l’article: [Link] [Link] [Link]

Pour clore la journée laissez-moi vous présenter ce soir cette magnifique oeuvre de l’Atelier GH. Visible au dernier salon de l’automobile Flying stick mêle à la fois sensualité et poésie technologique.

L’ensemble de l’oeuvre se compose ainsi d’une soixantaine d’hélices motorisées dont le mouvement est contrôlé de manière à reproduire les déplacements imperceptibles de la nature…

Making-off (la bande son <3)

[Source @Creators_fr]

Quoi de mieux pour démarrer cette semaine que d’ouvrir le débat en parlant d’un sujet jusqu’alors totalement absent des articles de ce blog?

Aujourd’hui, et pour la première fois, je vais donc vous parler du mouvement Quantified Self.

Cette mode plutôt récente (2011 me souffle-t-on dans l’oreillette) découle d’une pratique simple en apparence: porter des gadgets technologiques pour mieux se connaître.

Je ne parle pas des fameux bracelets power balance (lol inside) mais plutôt de ces petits bracelets bourrés d’électronique commercialisés dans le but de mesurer ses capacités pour ensuite les partager avec ses amis.

Vous l’aurez compris, l’objectif n’est donc pas seulement de se regarder le nombril personnellement. Il s’agit aussi et surtout d’ajouter une dimension sociale à toutes ces mesures. Ainsi par exemple le bracelet FuelBand de Nike permet de mesurer son activité physique et sportive puis ensuite de partager ces résultats sur différents plateforme sociales.

On notera l’usage du smartphone récurrent avec ce type d’applications. Ce support permet en effet de partager facilement du contenu; chose qu’aurait bien du mal à réaliser notre bracelet.

Dans le même ordre d’idée l’application Quantter propose de mesurer sa progression dans divers domaines en analysant les tweets postés sur le sujet avec un hashtag Twitter bien particulier.

Actuellement plusieurs marques tentent de se positionner sur ce marché très lucratif. On notera d’ailleurs la percée de JawBone qui a sorti récemment un bracelet capable de vibrer pour…. vous rendre service!

Ainsi, si votre bracelet se manifeste c’est peut-être que vous êtes rester trop longtemps passif assis sur une chaise et qu’il est temps de se lever pour aller faire un tour (this akward moment où tu es en compo de 4h et que ton bracelet vibre…).

Bref, je terminerai ce rapide état des lieux avec ma vision personnelle sur le mouvement Quantified Self.

Je dois bien reconnaître que ma première réaction fut la surprise devant le vive engouement soulevé par cette nouvelle mode. Après tout, on crie régulièrement au loup avec la “menace  Big brother” qui collecterait à notre insu nos données personnelles (rappelez-vous le grand méchant Facebook ou encore la Google beast) alors pourquoi une telle ferveur cette fois-ci?

Et puis, en réfléchissant de manière un peu plus approfondie je me dis que cet enchaînement est parfaitement logique. Après tout, de plus en plus de personne partagent du contenu au travers les réseaux sociaux. Regardez Instagram qui pourrait encore douter que son hipster de petit cousin n’ait pas une âme d’artiste?!

En outres, la crise actuelle pousse les gens à se replier sur eux-même (et je ne parle même pas de ma génération qui dit-on est bien plus égoïste que toute celles qui ont précédés). Ajoutez à cela que beaucoup de ces gadgets se veulent faciliteurs, au sens où ils serait les gardiens de notre santé et de notre bien-être, et vous obtiendrez un formidable levier de consommation.

Dans le futur, je pense donc que ce type d’innovation est amené à énormément se développer (restera tout de même le problème de faire assumer aux hommes le fait de porter un bracelet…). Les grandes marques l’ont d’ailleurs bien compris et de nombreux constructeur tels que Phillips (dont on voit ici le prototype du futur bracelet) se mettent à produire de tels objets.

Pour ma part je vais être franc: ce genre de joujou ne m’attire absolument pas! Malgré la très forte teneur technologique de ces gadgets je dois dire qu’il me rappelle vraiment les tamagotchis (mais oui vous savez le truc totalement inutile dont les gamins pouvait plus se passer il y a quelques année) ou encore pire la wiifit.

Quel âge à votre cerveau, améliorez votre QI, autant d’imbécillités que l’on a vu fleurir ces dernier temps sur console… Je suis prêt à parier que va y avoir droit de nouveau avec le Quantified Self!

Enfin, je suis peut être vieux jeu en disant cela mais ces objets sont pour moi un pas de plus vers la course en avant dans laquelle s’est engagée l’homme ces dernières années. Il s’agit de toujours mieux se connaître, de toujours mieux se contrôler…. Stop! Laissez vous vivre simplement :-)

Bref, le seul point positif que je vois à l’émergence de cette nouvelle technologie est le détournement qui va pouvoir en être fait. Hacker un bracelet , détourner ses informations et en faire un nouveau support (pour une oeuvre artistique par exemple) voilà enfin un objectif intéressant.

Pour aller plus loin sur ce sujet:  [Link] [Link] [Link]

Près d’une personne sur deux habitant en ville possèdent un smartphone. C’est ce qui ressort de cette étude menée par le « Consumer Lab » d’Ericsson.

Dans ces conditions, on peut penser que l’invention de ces deux jeunes entrepreneurs américains risque de faire pas mal d’émules. Leur application Lockitron permet en effet de simplement verrouiller/déverrouiller sa porte d’entrée à l’aide d’une application pour smartphone.

Lockitron permet ainsi de vérifier que sa porte est bien verrouillée lorsque l’on est parti. Elle est aussi capable d’envoyer une notification lorsque qu’une personne (un enfant par exemple) ouvre la porte.

Voici une démonstration plus détaillée de la bête. A noter que le tout repose sur du matériel open-source(Arduino inside) et qu’il est donc possible de détourner et fabriquer son propre système de verrouillage.

Le tout est à pré-commander ici et vaut 179$.

[Source]

Il y a presque deux ans maintenant, j’avais développé dans le cadre de mes cours un système lumineux pour cycliste. L’objectif était de pouvoir faire clignoter des rangées de LED quand l’utilisateur levait son bras à droite ou à gauche.

C’est donc avec émerveillement que je découvre aujourd’hui cet autre projet de prévention routière développé par deux étudiants du MIT media lab.

Ici la technique est un peu différente puisqu’il s’agit non pas d’utiliser des accéléromètres pour faire clignoter des LEDs, mais bel et bien d’utiliser les ondes cérébrales de l’utilisateur!

Ainsi par exemple si le cycliste est en proie à la panique les LEDs vont se mettre à clignoter frénétiquement. Autre cas de figure, si le cycliste est sujet à de l’anxiété les LEDs prennent alors une couleur rouge synonyme de danger. Enfin, dans un fonctionnement normal les LEDs restent vertes.

Illustrations en images:

Bref, une excellente idée qui utilise qui plus est du matériel open-source (Arduino).

En savoir plus sur ce projet: [Link]

Après un an de travail acharné, je viens enfin de boucler le projet LigthScythe!

Je vous avais parlé pour la toute première fois de ce projet en août 2011. L’idée était alors la suivante, réutiliser la technique du light painting – un appareil photo en prise longue avec en face une source lumineuse mouvante- pour ensuite figer dans l’air d’autres images et ce de manière beaucoup plus précise.

Pour cela, j’ai utilisé un micro-controlleur Arduino qui envoie à intervalles de temps régulier des portions d’une image sur un ruban composé de 64 LEDs.

L’animation se déroule donc en trois temps: Tout d’abord je charge des images Bitmap sur une carte SD. Celles-ci sont ensuite lues et parsée par le micro-controlleur. Enfin, pendant que je me déplace à l’horizontal avec le bâton lumineux,  l’Arduino commande les LED de manières à afficher rangée par rangée les pixels notre image.

Au final apparaît donc sur la photo l’image entièrement reconstituée.

Voici les premiers visuels auxquels nous sommes arrivés (se sont de simples tests, la suite des photos sera postée sur mon compte Behance ;-)

Un bref aperçu de l’écran nous permettant d’afficher les images en provenance de la carte SD.

Un grand grand merci à Ulysse Guigon pour m’avoir filé un coup de main et aidé à terminer ce projet!